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Le matin du 18 juin 1815 à Waterloo s’opposent, Napoléon et Wellington avec respectivement 74000 et 67 000 hommes. l’Empereur lance sans succès une division sur le château d’Hougoumont, pour essayer d’attirer les Anglais de ce côté et de les éloigner des Prussiens. Puis après un tire nourri d’artillerie, Il lance le corps de Drouet d’Erlon sur les fermes qui protège les positions anglaise. Sans réussir à s’en emparer, ses troupes, atteignent le haut du plateau. Mais au moment où elles vont se déployer, elles sont assaillies puis rejetées par l’infanterie et la cavalerie de Wellington. Après cette action de grand envergure, les morts jonchent le vallon mais la partie reste indécise Pendant quatre heure la cavalerie du Maréchal Ney tente de forcer l’infanterie et l’artillerie Anglaise. Mais sur le flac droit de l’Empereur au lieu du tant attendu Grouchy, c’est Blücher qui arrive et les prussiens attaquent. Napoléon sort alors la vielle Garde qui n’avait pas combattue depuis 1812. Ils entrent dans Plancenoit « sans daigner tirer un coup de fusil » et « arrêtant les Prussiens d’un seul coup de boutoir ». Mais Wellington demeure maître du plateau de mont Saint-Jean. Il n’a d’autre plan que de tenir jusqu’au dernier homme, attendant la jonction avec les Prussiens. Il a rangé, sur le front de sa position, tout ce qui lui reste de troupes, son artillerie dirige un feu nourri sur la garde. 2 000 de ses fusiliers couchés dans les blés, se lèvent d’un bond pour la cribler de balles. Après un court et terrible corps à corps, la garde hésite, fléchit, recule... A ce moment, les prussiens arrivent. La jonction est faite. Wellington apparaît au front de bataille, et agite son chapeau. A ce signal, Anglais et Prussiens se mettent en marche. Pour Napoléon la déroute commence, c’est la fin de la Grande-Armée. Ney crie : « Venez voir mourir un maréchal de France ». Cambronne jette son défi fameux aux anglais qui lui crient de se rendre.
La nuit tombe sur la fin d’un empire. «Ce que peut la fatalité quand elle s’en mêle! En trois jours, j’ai vu trois fois le destin de la France, celui du monde, échapper à mes combinaisons». (Napoléon)